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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Édition 2023 du Symposium sur le cancer du sein de San Antonio — cancers du sein métastatiques

Le Symposium sur le cancer du sein de San Antonio nous a permis de nous informer sur de nombreuses études sur le cancer du sein. Vous trouverez ci-dessous un résumé de quelques études portant sur les cancers du sein métastatiques présentées lors de ce symposium. Consultez aussi notre récapitulatif des études portant sur les cancers du sein au stade précoce.

Glossaire

Survie sans progression : durée pendant laquelle un patient vit avec la maladie sans qu’il y ait progression ou évolution de la tumeur.

Survie globale : durée entre le diagnostic ou le début des traitements et le décès du patient.

Taux de bénéfice clinique : pourcentage de patients ayant connu une réduction — partielle ou complète — de la tumeur ou une stabilisation de la maladie grâce au traitement.

Médiane : point milieu d’un ensemble de données rangées par ordre croissant.

Résultats déclarés par les patients : évaluations par les patients de leur état de santé.

HR+; HER2-

L’élacestrant (Oserdu) améliore la survie sans progression des personnes atteintes d’un cancer du sein avancé porteur d’une mutation ESR1 ou d’un cancer du sein métastatique.
Les résultats de l’étude EMERALD ont montré que, comparé au traitement standard, l’élacestrant améliore significativement la durée de survie des patients atteints d’un cancer porteur d’une mutation ESR1 sans qu’il y ait progression de la tumeur. Ce bienfait a été observé dans différents sous-groupes de patients, composés de patients porteurs d’autres mutations (PIK3CA et TP53), de patients présentant différents foyers métastatiques (os, foie, poumons), et de patients HER2 faible et HER2-. Les patients avaient, au préalable, reçu un ou deux traitements d’endocrinothérapie ainsi qu’un inhibiteur de CDK4/6. Les effets secondaires étaient gérables et la qualité de vie est restée la même. Les effets secondaires les plus signalés étaient des douleurs musculosquelettiques, de la nausée et de la fatigue.
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L’inavolisib offre une meilleure survie sans progression aux personnes porteuses d’une mutation PIK3CA.
L’ajout d’inavolisib au palbociclib (Ibrance) et au fulvestrant (Faslodex) améliore la survie sans progression comparé à l’utilisation de palbociclib et de fulvestrant seuls. La survie sans progression médiane du groupe inavolisib a été de 15 mois, tandis que celle du groupe de contrôle a été de seulement 7,3 mois. La phase III de l’étude INAVO120 a également montré que cette association médicamenteuse était bien tolérée et que les effets secondaires étaient similaires à ceux rapportés pour chaque médicament.
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La qualité de vie liée à la santé est positive pour les personnes traitées avec du capivasertib (Truqap) et du fulvestrant (Faslodex).
Selon les résultats déclarés par les patients lors de trois questionnaires, les patients atteints de cancers du sein métastatiques HR+ et HER2- résistants aux inhibiteurs de l’aromatase et traités à l’aide de cette association médicamenteuse ont connu des effets secondaires moins importants et une amélioration de leur qualité de vie comparé au groupe placebo. Les effets secondaires signalés étaient, de manière générale, gérables et le taux de patients nécessitant une réduction de la dose administrée, une pause dans le traitement ou l’arrêt complet du traitement était faible.
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HER2+

Le tucatinib (Tukysa) ralentit la progression de la maladie, y compris pour les personnes ayant des métastases cérébrales.
La phase III de l’étude HER2CLIMB-02 a montré une amélioration continue de la survie sans progression des patients traités avec du tucatinib et du trastuzumab emtansine (T-DM1, Kadcyla). La survie sans progression médiane des patients ayant reçu du tucatinib était de 9,5 mois, tandis que celle des patients ayant reçu du T-DM1 et un placebo était de 7,4 mois. La survie sans progression médiane des patients ayant des métastases cérébrales était de 7,8 mois comparé à 5,7 mois pour le groupe placebo.
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Triple négatif (HR-, HER2-)

L’association de pembrolizumab (Keytruda) et d’olaparib (Lynparza) n’améliore ni la survie sans progression ni la survie globale.
Dans la phase II de l’étude KEYLYNK-009, l’association de pembrolizumab et d’olaparib a donné une survie sans progression médiane et une survie globale comparables à celles obtenues avec l’association de pembrolizumab et de chimiothérapie. L’étude a toutefois montré une amélioration des effets secondaires liés au traitement chez les patients ayant reçu du pembrolizumab et de l’olaparib.
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Triple positif (HR+, HER2+)

Une approche sans chimiothérapie pourrait être une option pour les personnes atteintes de cancers du sein métastatiques HR+ et HER2+.
Les cancers triple positif ont souvent le potentiel de devenir résistants à l’hormonothérapie. L’administration d’un anti-HER2, d’un anti-œstrogène et d’un inhibiteur de CDK4/6 pourrait aider à surmonter cette résistance. Les chercheurs de l’étude ASPIRE ont administré à des patients de l’anastrozole (un anti-œstrogène), du palbociclib (Ibrance, un inhibiteur de CDK4/6), du trastuzumab et du pertuzumab (Herceptin et Perjeta, un anti-HER2) et ont obtenu un taux de bénéfice clinique de 97 % ainsi qu’une amélioration significative de la survie sans progression. Selon les résultats, la plupart des patients ont connu une stabilisation de la maladie pendant au moins six mois.
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L’association de zanidatamab, de palbociclib (Ibrance) et de fulvestrant (Faslodex) donne une survie sans progression prometteuse.
L’étude d’une autre approche sans chimiothérapie a été réalisée avec 51 patients d’un âge médian de 54 ans à qui on a administré cette association médicamenteuse. Après un suivi médian de 15 mois, 67 % des patients présentaient une survie sans progression d’au moins six mois. À noter que les participants avaient déjà reçu plusieurs lignes de traitement. Les réactions indésirables les plus souvent signalées étaient la diarrhée, la neutropénie et la nausée.
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Qualité de vie

Selon une étude prometteuse ciblant les cancers du sein métastatiques, l’exercice physique régulier pourrait réduire la fatigue et améliorer la qualité de vie.
Dans l’étude PREFERABLE-EFFECT, des patients atteints d’un cancer du sein métastatique ont participé à un programme d’exercice physique structuré d’une durée de neuf mois. Interrogés à 3, 6 et 9 mois, les patients ont rapporté une amélioration de la qualité de vie liée à la santé, de la fatigue et du fonctionnement physique tout au long du programme.
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Le RCCS a pu participer au SABCS grâce à un financement de Pfizer Oncology pour le voyage.

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