By continuing to use our site, you consent to the processing of cookies, user data (location information, type and version of the OS, the type and version of the browser, the type of device and the resolution of its screen, the source of where the user came from, from which site or for what advertisement, language OS and Browser, which pages are opened and to which buttons the user presses, ip-address) for the purpose of site functioning, retargeting and statistical surveys and reviews. If you do not want your data to be processed, please leave the site.

La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

La vérité toute crue et honnête sur le diagnostic, la récupération et les émotions dont personne ne parle

Je suis une personne très ouverte à propos du cancer du sein. J’ai choisi de m’exprimer parce que je veux éliminer la stigmatisation, mettre en lumière des sujets rarement abordés et aider d’autres femmes à se sentir moins seules. Lorsque j’ai reçu mon diagnostic, il ne m’est pas venu à l’esprit qu’un jour je voudrais partager tous les détails de mes expériences avec le cancer en écrivant une chronique mensuelle, mais la vie est étrange… et voilà. Je m’en réjouis. Surtout quand je reçois un message direct sur mon compte Instagram d’une femme que je ne connais pas, qui fait face à son propre diagnostic de cancer du sein et qui cherche du soutien.

Prendre la tangente

Jeanne a perdu sa mère à 25 ans, et sa tante a également souffert d'un cancer du sein. Lorsqu'on lui a diagnostiqué un cancer du sein triple négatif (CSTN), ses enfants étaient encore très jeunes. Sur son blog, www.triplenegatif.blogspot.com, Jeanne explore les multiples facettes du sein : celui de la femme, de la mère, de la malade, puis celui du sein reconstruit. L'hérédité et la filiation, mais aussi la foi, sont questionnées avec une profondeur lyrique, presque poétique, et une grande introspection.

Du diagnostic à « oui, je le veux » : retrouver une vie après un cancer du sein

J’avais tout juste 27 ans, je venais de me fiancer et je préparais mon mariage lorsque j’ai appris que j’avais un cancer du sein HER2+ de stade 2. Du jour au lendemain, mon univers est passé de la sélection de fleurs et de salles à des rendez-vous de chimiothérapie, des dates d’opération et un plan de traitement comprenant de la chimio, de la chirurgie et de la radiothérapie.

Ce vieux chandail blanc dans ma commode

Je m’en souviens très bien : un moment de solidarité avec un groupe d’ami·es, de collègues et de survivant·es. C’était un grand jour, les rues étaient remplies d’une énergie incroyable, de glorieux accessoires, lunettes de soleil et boas à plumes roses, et d’innombrables femmes, et quelques hommes courageux, qui se sont tous uni·es dans un moment de soutien. J’ai fièrement porté ce premier chandail sans savoir que 15 ans plus tard, je serais plus qu’une supportrice — que je serais aussi une survivante du cancer du sein.

Mon opération du cancer du sein

Lorsque j’avais 15 ans, je me suis retrouvée à l’hôpital pour une rupture d’un kyste sur mon ovaire gauche. Deux ans plus tard, un autre kyste avait nécessité une seconde intervention chirurgicale. Des années plus tard, au début de la trentaine, une perforation de l’appendice m’avait ramené sur la table d’opération. Aussi, lorsqu’on m’a diagnostiqué un cancer du sein et que j’ai su que je devrais me faire opérer, j’ai eu une impression de déjà-vu.

Toujours en feu : je n’ai plus de cancer, mais je continue d’avoir des brûlures d’estomac

Ce n’est qu’après avoir appris que j’avais un cancer du sein, avoir été opérée et avoir suivi les traitements que la sensation de brûlure dans la gorge et la poitrine, inconfortable, sèche et toujours en feu des brûlures d’estomac, est devenue une constante dans ma vie. Cela fait moins de dix ans que je n’ai plus de cancer, mais je transporte toujours une boîte de Tums dans mon sac-ceinture noir Everywhere de Lululemon.

Qu’est-ce que la radiothérapie?

Radiothérapie. Un mot qui m’a semblé surréaliste lorsque je l’ai entendu dans mon plan de traitement. Techniquement, je savais ce qu’étaient les radiations, mais je n’avais aucune idée de ce que cela serait réellement ni de l’effet que cela aurait sur moi. Principalement, parce que mon équipe médicale m’avait décrit ce traitement et ses effets secondaires potentiels en des termes assez vagues. Apparemment, ce n’est pas inhabituel pour les femmes qui, comme moi, ont reçu un diagnostic de cancer du sein.

Dancing Through Diagnosis, deuxième partie

Pendant mon traitement, je voyais trois oncologues de différentes spécialités. Il y avait aussi mon chirurgien plastique! Trois oncologues et un chirurgien plastique entre dans un bar… C’est cette phrase qui me vient à l’esprit chaque fois qu’on évoque mon équipe médicale. Si vous pensez à une bonne blague commençant comme ça, je suis totalement preneuse!

Dancing Through Diagnosis, 1ère partie

Lorsque la serviette avait effleuré le dessous de mon sein droit, je n’avais pu m’empêcher de sentir que quelque chose n’allait pas. Du verre pilé? On aurait dit du verre pilé. Était-ce possible? Mon sein s’était-il cassé? Peut-on se casser le sein? J’avais commencé à me poser de réelles questions, puis à penser à des choses clairement absurdes que j’ai fini par dire à haute voix devant mon miroir.

L’impact de l’opération, des traitements et du tamoxifène sur mon sommeil

Je me souviens très bien de la première nuit qui a suivi l’annonce de mon cancer du sein. J’étais couchée dans mon lit, bien réveillée, les yeux fermés, et j’écoutais Trixie, ma chatte, ronronner à côté de moi. Mon corps était lourd, mais mon esprit était en ébullition : mes pensées défilaient, toutes mélangées. C’était le début d’une nouvelle forme d’insomnie. Pas le genre d’insomnie qui empêche de s’endormir, mais celui où le sommeil est devenu quelque chose d’inatteignable.