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La voix des personnes atteintes d'un cancer du sein

Éducation

blogue À nous la parole


Catégorie : Témoignages

Un cas rare de cancer triple négatif

Typiquement, un cancer triple négatif de stade IV est accompagné de métastases aux os, aux poumons, au foie ou au cerveau. Ce n’était pas le cas pour moi. Mes métastases se situaient seulement au sein gauche, dans les ganglions lymphatiques de mes deux aisselles, sur le côté gauche de mon cou où il y avait deux bosses et à deux endroits sur ma cage thoracique près des poumons.

L’innocence d’un tout-petit et la réalité du cancer

Il s’agissait d’un matin comme les autres. À la maison, j’essayais d’habiller mon garçon et de le faire déjeuner avant d’aller le porter à la garderie. Au moment où j’effectuais plusieurs choses en même temps, y compris me vêtir et veiller à ce que mon fils se brosse les dents, je remarquai qu’il me regardait. Il tentait toujours de comprendre les deux grandes cicatrices sur ma poitrine. Les incisions, encore récentes, guérissent tranquillement et deviennent peu à peu des cicatrices, des cicatrices qui indiquent où mes seins se trouvaient naguère. Maintenant, c’est juste vide. Il se décida finalement à parler. « Quand tes seins repousseront-ils, maman ? », demanda-t-il si innocemment.

Le cancer du sein triple négatif : contrôler la peur de la récidive

« Une terreur extrême me hantait. »  C’est ainsi que Shelley Moore de Saint Albert en Alberta décrit sa réaction à l’annonce de son diagnostic de cancer du sein triple négatif de stade II en 2014.

À propos de « Be the Choice »

J’ai reçu un diagnostic de cancer du sein en février 2016. Ce n’est que longtemps après cette annonce que j’ai maîtrisé les termes liés au cancer du sein et que j’ai pu comprendre mon diagnostic et mes options de traitement. Longtemps après que le radiologiste m’a dit qu’il soupçonnait fortement un cancer à la lumière des résultats de ma mammographie. Longtemps après que le chirurgien qui a réalisé la biopsie de mon sein m’a clairement expliqué que j’avais une masse dans le sein gauche, au moins deux ganglions lymphatiques hypertrophiés tout en ajoutant que l’année à venir s’annonçait « très difficile » pour moi. Maintenant, je maîtrise ce langage : je souffrais d’un carcinome canalaire infiltrant (T2N1) de stade 2, localement avancé, hormonodépendant et HER2 négatif. Après cette période difficile (qui a en fait duré plus d’un an), mon cancer est en rémission.

Comprendre les biosimilaires : une patiente vous explique

En tant que survivante du cancer du sein et membre du conseil d’administration du RCCS, je m’intéresse grandement à la façon dont les biosimilaires seront employés pour traiter le cancer du sein au Canada. Même s’ils ne sont pas bien connus de tous aujourd’hui, ils feront bientôt l’objet de discussions dans les foyers des personnes atteintes de cette maladie. Comme patientes, il importe que nous comprenions leur utilisation, surtout s’ils servent de solutions de rechange efficaces aux traitements de marque déposée. Voici selon moi certains des éléments importants dont nous, les patientes, devrions tenir compte.

Ce que vous devez savoir : Participer à des essais cliniques dans une autre province ou hors du pays

Je vis avec un cancer du sein métastatique depuis plus de huit ans. Même si je suis généralement opposée à la comparaison de la vie avec un cancer et en mourir à un combat, je considère que j’ai dû lutter, persévérer et travailler fort pour obtenir les meilleurs soins. Heureusement pour moi, les tumeurs à récepteurs hormonaux positifs (ER+/PR+) de ma plèvre, de mon foie et de ma lymphe ont répondu à l’hormonothérapie, mais pas de façon spectaculaire. Je suis maintenant rendue à ma septième série de traitements.

L’importance de connaître la densité de vos seins

En avril 2014, je me rendis à Régina pour une mammographie de dépistage. L’avis que j’avais reçu spécifiait que je devais passer une mammographie tous les ans pour cause de « tissu mammaire dense ». C’était la première fois que j’entendais ce terme. Arrivée sur les lieux, je précisai à la technicienne que ma lettre mentionnait ma forte densité mammaire. Après la mammographie, elle observa les images et me confirma que j’avais les seins denses. Je n’avais aucune idée de ce que cela représentait pour moi, mais je l’appris assez rapidement.

Les lésions nerveuses : un effet secondaire méconnu de la radiothérapie

Il y a environ dix ans, Charlotte Pennell taillait les arbustes de son jardin à Winnipeg. Une branche lui sembla particulièrement difficile à couper. Elle baissa les yeux et remarqua qu’elle coupait un de ses doigts. Elle fut horrifiée en constatant qu’elle ressentait aussi peu de sensations dans sa main.

Suspendue dans le vide en attendant que commence le reste de ma vie

Jenn Abbott compare la fin de son traitement contre le cancer à un trapèze volant. Depuis l’annonce de la nouvelle selon laquelle il n’y a plus de signe de la maladie, elle flotte dans les airs. Elle ne tient plus la barre que représente l’équipe médicale qui lui a sauvé la vie, mais elle n’a toujours pas attrapé la barre qui symbolise le reste de sa vie après le cancer. Elle vit dans l’incertitude. Elle doit affronter un trouble de choc post-traumatique provoqué par son traitement contre le cancer qui consista en cinq interventions chirurgicales et en une réaction allergique sévère à la chimiothérapie pour laquelle elle dut être hospitalisée pendant deux semaines. Elle croit bel et bien qu’un traitement contre le cancer peut déclencher un trouble de choc post-traumatique.

Survivre au cancer du sein et vivre avec un lymphœdème

Le 4 janvier 2010, je me métamorphosai en mouche posée sur le mur du bureau de mon chirurgien. Je le rencontrais pour recevoir les résultats de ma biopsie. Nous croyions qu’il s’agirait d’un rendez-vous rapide puisque le test préliminaire des fluides avant la biopsie n’avait révélé aucune trace de cancer. Je me rappelle entendre le médecin me dire : « Malheureusement c’était cancéreux… » J’eus l’impression de vivre une expérience extracorporelle. Je nous observais de haut, mon médecin et moi. Mon monde changea soudainement, physiquement et mentalement.